HISTOIRE & PATRIMOINE

PATRIMOINE

HISTORIQUE RÉSUMÉ DE L’ÉGLISE DE BOURG DU BOST


 

L’église de Bourg du Bost est une église romane du XIIème siècle.
Elle avait une voûte en pierre mais comme la plupart des églises romanes, le temps et les siècles ont apporté leurs dégradations et c’est au 17ème siècle que le plafond en bois a été refait tel qu’il est actuellement … ( suite )

 


UN PEU D’HISTOIRE …


HISTOIRE DE LA GARE DE BOURG DU BOST


Pourtant déclarée d’utilité publique en 1875 les travaux d’infrastructures pour l’installation d’une ligne ferroviaire entre Périgueux et Bourg du Bost ne furent achevés qu’en 1881.
Et la section Ribérac/
ParcoulMedillac ne fut mise en service dans son intégrité qu’en 1906 … ( suite )


QUAND L’HISTOIRE DE BOURG DU BOST RACONTE L’HISTOIRE DE FRANCE ..


 

Chacun a pu remarquer, sur un terrain privé, à l’angle de la D.20 et du chemin des Millerats, une croix en pierre sur laquelle est gravée :

« IN HOC SIGNO VINCES » 1901
(Par ce signe tu vaincras)
Diable ! Qui avait-il à vaincre en 1901 à Bourg du Bost ?

Tout d’abord cette locution latine n’est pas propre à Bourg du Bost, on la trouve un peu partout en Europe.

Selon la légende, Constantin 1er (empereur romain), avait choisi cette devise après avoir eu une vision du Christ dans le ciel en 312 lors d’une importante bataille.
Nous sommes loin de Bourg du Bost et loin de 1901.

1901 … Cette année là, à Bourg du Bost il y avait une forte mésentente entre Mr Dubois maire Républicain et le curé du village. Chacun d’eux avait bien entendu ses partisans.

Le maire interdit une procession religieuse devant l’école publique. En riposte à cette interdiction le curé lança une souscription (à laquelle ont participé une cinquantaine d’habitants sur 340) afin de construire cette croix érigée chez un fervent catholique.

L’affaire fit grand bruit à l’époque, on en vint même aux mains, paraît-il. Cette histoire est restée dans la mémoire des enfants de ceux qui ont vécu ce conflit et nous est transmise aujourd’hui.

Pour comprendre l’enjeu de cette croix il nous faut revenir à l’histoire de France. C’était l’époque de la « guerre » entre l’Etat républicain qui voulait prendre en charge l’instruction des enfants dans une école laïque, obligatoire et gratuite, et les catholiques qui cherchaient à préserver une prérogative datant de plusieurs siècles. Chaque village de France qui possédait une école fut témoin de ce conflit entre laïcs et religieux.

Quelques dates qui éclairent les causes du conflit :

1879 à 1882 : Lois Jules Ferry « L’Ecole est publique, gratuite et Laïque ». Outre le dimanche, un jour de congé par semaine est octroyé afin que les enfants puissent bénéficier d’une instruction religieuse (non obligatoire).

1901 : La Loi sur les associations limite l’emprise des congrégations religieuses dans l’enseignement. Pour ouvrir une école les catholiques doivent déposer une demande d’autorisation. Cette loi va provoquer la fermeture de centaines d’écoles catholiques.

1905 : séparation définitive des Eglises et de l’Etat.

Le XXème siècle a montré que le sujet (école/religion) restait sensible.


HISTOIRE DE VIGNES


Les vignes du Ribéracois (surnommé au XIXème siècle «la Touraine du Périgord») fournissaient un très bon cognac semble t-il, ainsi qu’un vin rouge apprécié des amateurs. Mais en 1880 les trois quarts des vignobles français disparurent du fait du phylloxéra, maladie de la vigne provoquée par une sorte de puceron. S’ensuivit alors une crise démographique périgourdine qui s’expliquait en grande partie par la situation économique d’un département très rural, resté à l’écart de l’industrialisation moderne. Elle correspondait surtout vers 1900, à une période de dépression économique qui frappait tout le pays mais atteignait particulièrement la Dordogne car elle touchait un des fondements de son activité agricole, la vigne. Depuis, comme chacun le sait, seul le Bergeracois a reconstruit son vignoble.Pourtant dans les années d’après guerre (vers 1950), les agriculteurs ont commencé à replanter des vignes mais cette fois principalement pour leur consommation personnelle. Il faut dire qu’à cette époque on n’imaginait pas un repas sans un (voir plusieurs) verre de vin rouge. Les anciens de Bourg du Bost se souviennent de toutes ces vignes qui entouraient le village: Derrière la Grange, sur le plateau des grandes Terres, à Reminsignac … A cette époque, presque toutes les familles participaient à des vendanges bien arrosées. Puis, les jeunes sont allés gagner leur vie à la ville car les petites exploitations agricoles ne nourrissaient plus toute une famille. Les vignes qui demandaient beaucoup de travail d’entretien ont peu à peu été arrachées. Il en reste cependant quelques unes qui continuent à donner un vin «qui se laisse boire» comme on dit. Il reste à Bourg du Bost des traces de cette activité, en effet on peut voir de grandes cuves en ciment chez quelques habitants du village soucieux de préserver ce patrimoine. Si vous le souhaitez vous pouvez même demander à visiter celle de Jean Le Gall mais … dans celle là il n’y a plus de vin.